C’était l’été 2010, et la balance affichait ces chiffres: 235. Un sommet personnel; 235 livres. Je suis plutôt grand (6’2"), et comme les critères d’apparence pardonnent aisément un surpoids chez les hommes, j’étais loin d’être perçu comme étant obèse. J’étais normal, ou un peu joufflu disons. Mais le calcul de mon IMC disait autre chose: 30,2, donc obèse.
Au-delà des chiffres, je réalise avec le recul à quel point je n’étais pas bien. J’étais dans la jeune vingtaine, mais j’étais fatigué, j’avais toujours faim et je souffrais de reflux acide et d’acné.
Pourtant, je mangeais sainement selon les recommandations que l’on entend souvent: yogourt sans gras, lait écrémé ou de soya, céréales avec fibres, pain brun, produits à grains entiers, tofu, sucaryl dans mon café, pas trop de viande, etc…
Tous ces aliments me rendaient complètement malade. Aujourd’hui, je ne consomme plus ces aliments et je ne me suis jamais senti mieux. Quant à la balance, elle indique plutôt une moyenne de 167 livres. Presque 70 livres de moins. Il m’arrive de m’entraîner avec un haltère de 35 livres dans chaque main, et je peine à m’imaginer avec tout ce poids supplémentaire sur le dos!
Comment j’y suis arrivé
Au risque de décevoir, je n’ai aucun secret ou aliment miracle à vous présenter. Lorsque l’occasion se présente, j’apprécie partager les trucs et habitudes m’ayant permis d’atteindre ce résultat. Mais le point de départ d’un tel périple n’est pas le gym ou le supermarché. C’est devant le miroir.
D’abord se fixer un objectif: la santé.
Non pas juste un chiffre, mais quelque chose qui se sent et qui se vit. Se sentir en forme, être capable de jouer avec ses enfants sans s’essouffler, réduire son risque de diabète, être moins stressé au travail. Tout ça peut se concrétiser si votre objectif est la santé, et la perte de poids suivra assurément.
« Avoir un but en tête n’est pas une garantie de l’atteindre – mais n’avoir aucun but en tête est une garantie d’arriver à rien » – Ryan Holiday – Ego Is the Enemy
Ensuite: la constance.
Les jours sont tous différents, mais ont une chose en commun: des obstacles entre nous et notre choix santé. La météo, le frigo vide, le temps qui manque… Et tôt ou tard, il y aura des défaites: manger un muffin pendant la réunion, arrêter au fast-food, manquer une séance de gym…
« Nous sommes ce que nous faisons de façon répétitive. L’excellence, donc, n’est pas un accomplissement, mais une habitude. » – Aristote
La prochaine opportunité de se faire du bien nous attend toujours, pas si loin. Au lieu de s’en vouloir, vaut mieux trouver le truc qui nous permettra de surmonter l’obstacle la prochaine fois. Apporter quelques noix pour résister au muffin, dormir dans ses vêtements de gym, couper des légumes d’avance.
Rien n’est gratuit
Chaque fois que je me demande si j’ai le temps de descendre au gym, de faire mon lunch, ou si payer un extra légumes au restaurant vaut la peine, je me rappelle un vieux diction:
« Celui qui ne peut pas trouver du temps pour faire de l’exercice devra trouver du temps pour la maladie. » – Inconnu
Je suggère d’élargir ce dicton aux choix alimentaires et monétaires. Il peut sembler coûteux d’investir dans de bons aliments. Mais faute de le faire, le temps viendra où cet argent disparaîtra en médicaments et en soins médicaux. Ça va de soi que ces dépenses seront beaucoup moins plaisantes que de se payer une grosse salade à son goût, aujourd’hui.
J’ai choisi de partager cette tranche de vie afin de raviver, chez ceux en ayant besoin, l’envie d’une santé presque parfaite. On n’y arrive jamais, certes, et c’est très bien ainsi. Néanmoins, c’est avec l’ambition et la constance que les objectifs deviennent à notre portée.
Pour ceux intéressés à connaître mon régime, je n’en ai aucun précis, mais je vous propose mes 5 règles de base pour une perte de poids.