Hippocrate aurait bien aimé vous dire ceci

« Laissez la nourriture être votre médecine, et que votre médecine soit votre nourriture. »

– Attribué à Hippocrate, un des pères de la médecine.

Comme pharmacien, je me retrouve souvent au beau milieu des médicaments, des produits de santé naturels, des vitamines, des régimes, etc… La plupart des gens recherchent une réponse simple et rapide à leur problème. Certains veulent des pilules, mais les autres, surtout pas de chimique!

Que pensez de cette consigne d’Hippocrate aujourd’hui? Nul doute que d’innombrables vies humaines n’auraient pu être sauvées, si on l’avait suivie à la lettre. À première vue, la puissance de la médecine moderne la rend plutôt désuète.

Mais voilà, la diète nord-américaine demeure la principale cause de maladies chroniques. Nous ne cesserons jamais de découvrir de nouvelles façons dont les aliments influencent notre organisme. Malgré cela, les sommes investies en recherche sur les aliments sont minimes, en comparaison à ce qui est investi en recherche pharmaceutique. (Après tout, qui profitera d’un changement pour une alimentation plus saine, sauf nous-mêmes?) Bref, Hippocrate a au moins en partie raison.

Lorsqu’on pense aux maladies, ce qui surgit en réalité, c’est la peur de celles sur lesquelles nous n’avons peu ou pas de contrôle: cancers, infections graves, maladies neuro-dégénératives, accidents et traumas, etc…

Ne laissons-pas ces maladies soudaines nous réduire à un rôle de victime impuissante. Ce rôle, nous nous y réfugions trop souvent et trop facilement. En fait, la grande majorité des ordonnances que je sert sont pour des problèmes de santé qui peuvent être évités. Qui plus est, la science actuelle nous indique de plus en plus que plusieurs cancers, maladies auto-immunes et l’Alzheimer sont en partie influencés par notre nutrition et nos habitudes de vie.

Prenons, par exemple, quelqu’un dont le médecin pose un diagnostic de diabète type 2. Le diagnostic est posé, et ce qui était auparavant une déséquilibre dû aux glucides est maintenant une maladie de laquelle on devient victime, et pour laquelle des médicaments doivent être prescrits. Résultat: nous tournons le dos à la sagesse d’Hippocrate. Un retour du balancier s’impose entre les médicaments et les habitudes de vie.

Qui profite du changement vers de bonnes habitudes? Nous-mêmes, et personne d’autres. En fait, le Goliath de la Santé (pharmaceutique, agro-alimentaire, médecine, politique) écope bien souvent de nos bonnes décisions.

Chaque nouvelle journée nous offre des dizaines d’occasions de prendre de bonnes décisions. Chacune d’entre-elles peut réellement nous faire du bien… sans ordonnance!

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